FINALE Champion's League: FC Barcelona vs Arsenal

L'arbitre qui avait expulsé Messi, choisi pour le Barça Vs Chelsea



L'arbitre allemand Markus Merk a été désigné par l'UEFA pour arbitrer le Barça Vs Chelsea mardi prochain au Camp Nou, correspondant au match de retour des huitièmes de finale de la Ligue des Champions...


Merk a 43 ans, est dentiste et est déjà connu pour des erreurs arbitrales incompréhensibles. En effet, ce dernier est connu du milieu barcelonista et argentin, du fait qu'il s'agit de l'arbitre qui avait expulsé Leo Messi lors de ses débuts avec la sélection argentine l'été dernier. Cette décision avait fait le tour du monde, tellement elle était rigoureuse et injustifiée. En effet, Leo Messi avait vu le carton rouge direct pour un contact avec son adversaire, alors que ça ne faisait qu'une minute trente qu'il était sur le terrain de jeu.

Curieusement, la désignation de Merk se produit, après que Messi ait été critiqué par l'entraîneur de Chelsea, José Mourinho, qui l'accuse d'avoir fait du théatre sur l'action qui a eu pour conséquence d'expulser Asier Del Horno, lors du match aller à Stamford Bridge.

Nous verrons donc si ces antécédants, combinés avec la campagne d'intimidation de Mourinho&Co, auront des conséquences sur le match retour correspondant aux huitièmes de finales retour comme ça avait été le cas l'année dernière. En effet, il y a de quoi se poser cette question, quand on connaît les conséquences de l'arbitrage de l'année dernière, lors des huitièmes de finale retour, après que Mourinho ait aussi mis la pression sur le corps arbitral à l'issue du match aller. Questionné sur l'arbitre qu'il aurait souhaité pour le match retour, le portugais a annoncé qu'il serait content que ce soit Collina qui soit chargé d'arbitrer le match retour et bizarrement, c'est lui qui avait été choisi. Le terme bizarrement trouve tout son sens quand on connaît l'erreur arbitrale qui aura eu pour conséquence, l'injuste élimination du Barça de la Ligue des Champions.

Chelsea et les menaces de mort

L'année dernière, après avoir ouvertement critiqué l'arbitre Anders Frisk pour sa prétendue mauvaise prestation au Camp Nou (expulsion de Drogba), les supporters anglais ont fini par avoir raison de l'arbitre suédois, qui a décidé de prendre sa retraite, suite aux nombreuses menaces de mort provenant de Chelsea. Comme si cela ne suffisait pas, l'arbitre des huitièmes de finale aller, a aussi reçu des menaces de mort qui ont été proférées sur le forum officiel de Chelsea, de la part des supporters anglais.

Reste à savoir combient d'évènements de ce genre devront être supportés par le monde du football, avant que des sanctions soient prises à l'encontre de personnes imprésentables comme Mourinho ou ses supporters, qui semblent agir en totale impunité.

Source: Sport
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Mourinho continue à mettre la pression sur les arbitres

José Mourinho a décidé de commencer la guerre psychologique en vue du match retour des huitièmes de finale de la Champion's League, en mettant la pression sur le corps arbitral qui sera chargé de faire respecter les règles mardi prochain au Camp Nou...


L'entraîneur des blues continue sans savoir perdre et n'en revient toujours pas du 1-2 encaissé à Stamford Bridge au match aller. De fait, après les polémiques déclarations réalisées à la fin de la rencontre, Mourinho semble demander à l'UEFA un traîtement de faveur pour son équipe.

En effet, lors de son habituelle collaboration avec le journal portugais Record, Mourinho se demande ce qu'il arrivera mardi prochain. Bien entendu, Mourinho continue à espérer que les plus hautes instances sportives décideront de revenir sur la sanction qui a été infligée à Asier Del Horno, pour son agression à Leo Messi, qu'il ne considère pas comme telle.

José Mourinho ne semble pas conscient que dans le football européen il y a des règles et que la permissivité dont font preuve les arbitres anglais, ne trouve et ne doit pas trouver écho en Champion's League. "Laissez-nous jouer sans penaltys ni expulsions" a demandé l'entraîneur de Chelsea dans son interview, qui s'apparente à une demande de traîtement de faveurs pour son équipe.

Rappelons qu'il y a quelques jours de cela, les joueurs de Chelsea dont Carvalho (qui a été l'auteur de la polémique faute sur Valdés, qui a permis à son équipe de se qualifier pour les quarts de finale, grâce à l'incompétence ou la malhonnêteté de Collina) se sont adressés aux médias, en faisant état qu'ils allaient au Camp Nou avec la ferme intention de jouer la comédie, afin de pouvoir "rivaliser avec les méthodes du Barça". Ce genre de déclarations s'apparentent à celles qui avaient eu au match aller, qui tendaient à faire état de la volonté d'arrêter Ronaldinho et tous les attaquants du Barça à coups de pied.

Dans cet article, l'entraîneur a déclaré que "dans les compétitions de l'UEFA, une expulsion directe pour jeu dangereux est sanctionné avec trois matchs de suspension". Si Del Horno a seulement été sanctionné avec un match, "il n'aurait pas dû être expulsé. Conséquence de tout cela? Chelsea a joué 60 minutes avec 10 joueurs. Quelle est la solution? Aucune" conclut Mourinho.

A noter que les méthodes douteuses de Mourinho ne sont pas appliquées que face au Barça. En effet, cette personne manque de savoir vivre à l'égard de toute personne qui croiserait son chemin. Ce WE, il a encore donné à parler de lui en provoquant ouvertement à Bryan Robson, entraîneur de West Bromwich. En effet, à la mi-temps, Mourinho a décidé de prolonger la période de repos, au grand déséspoir des adversaires qui étaient déjà sur le terrain de jeu et du public qui attendait patiemment sur les gradins. Bryan Robson a même dû aller dans le tunnel des vestiaires pour chercher son homologue, qui l'a envoyé dans les roses avec un sourire narquois. Comme si cela ne suffisait pas, quelques minutes plus tard, les hommes de Mourinho avaient pris un avantage de deux buts et le portugais, s'est approché sur les banc de touche des adversaires. Nul ne sait ce qu'il a pu lui dire, mais Bryan Robson n'a pas eu l'air d'apprécier et cela a fini en bagarre d'entraîneurs, qui ont dû être séparés par les arbitres de la rencontre et par les assistants de Robson.

En conclusion, Mourinho continue à gagner des points, mais continue à être le grand perdant si l'on s'en réfère aux manières de gagner.

Source: Sport - El Entorno
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Les dix commandements pour battre Chelsea
Article du 07-03-2006



Selon Pichi Alonso, le F.C.Barcelona affronte aujourd'hui une rencontre très importante, mais ne doit pas perdre de vue que son objectif n'est autre que celui de se qualifier pour les quarts de finale de la plus grande compétition européenne...


Son adversaire n'est pas José Mourinho, mais Chelsea qui arrive au Camp Nou pour la deuxième année consécutive, mais dans une situation très différente. Les joueurs et le public doivent être conscients qu'il reste encore 90 minutes. Après avoir réussi le premier test à Stamford Bridge grâce à une superbe victoire face aux blues, l'objectif n'est pas de punir les anglais grâce à un résultat humiliant, mais de se qualifier pour les quarts de finale.

Chelsea dispose d'une équipe très compacte, qui parvient à envisager les rencontres sous l'angle qui leur convient. Néanmoins, le problème qui se pose à eux est que cette fois, c'est eux qui sont obligés de gagner, s'ils ne veulent pas se faire éliminer une nouvelle fois de la Champions. Ses principales armes sont les coup de pied arrêté et les contres, grâce à leurs attaquants Lampard, Drogba, Terry et Robben.

Le Barça sait qu'il ne doit pas se précipiter, comme ça avait été le cas à Stamford Bridge lors du match aller. C'est pour cela qu'il ne faudra pas s'étonner de voir Marquez et Puyol faire de nombreuses passes en arrière, avant de passer le milieu du terrain. Bien entendu, tout cela n'est qu'une théorie. Quand le coup d'envoi sera donné ce soir, arrivera le moment de passer à la pratique.

Voici donc quelles sont, selon Pichi Alonso, les 10 points que le Barça devra respecter pour prendre le dessus sur les blues.

1) Ne pas jouer comme le souhaite Chelsea

Comme ils l'ont démontré lors du match aller et face à Zaragoza en Liga, nos hommes ont appris la leçon de l'injuste élimination de l'année dernière. Ils ne peuvent pas envisager la rencontre comme l'attendent leurs adversaires, c'est à dire en laissant des espaces permettant les contres. Il faut éviter toute perte de ballon et empêcher que les deux défenseurs latéraux s'incorporent en même temps en attaque, comme ça avait été le cas l'année dernière.

2) L'adversaire n'est pas Mourinho



Le Barça se mesure à Chelsea et non pas à son entraîneur, José Mourinho. Le portugais cherche à ce que toute la pression se centre sur lui, pour que le public local oublie ses joueurs. C'est ce que font les bons entraîneurs. Mais le public blaugrana ne doit pas centrer sa colère contre Mourinho, mais encourager son équipe et ainsi l'aider à se qualifier.

3) L'objectif n'est pas d'humilier l'adversaire

L'objectif est que le Barça se qualifie pour les quarts de finale. Il ne s'agit pas de tenter d'humilier Chelsea avec un score sans appel. De même, il ne faudra pas se laisser provoquer et entrer dans leur anti-jeu. Le Barça doit tout parier sur son jeu fluide car il ne faut pas oublier que si la rencontre ne trouve pas son rythme, cela bénéficierait aux anglais.

4) Eviter les fautes et les corners

Une des grandes armes de Chelsea sont les coups de pied arrêtés, spécialement avec Terry, Drogba ou Lampard. Pour cela, le Barça devra éviter dans la mesure du possible, de commettre des fautes près de la surface de Valdés ou même céder des corners. Néanmoins, il ne sera pas possible de tous les éviter, donc quand ce sera le cas, il faudra être très attentifs. La concentration sera donc un facteur clé ce soir.

5) Les cracks doivent faire leur apparition

C'est dans ce genre de rencontres que les cracks doivent justifier leur statut de leaders. Leur personnalité les oblige à assumer leur responsabilités. Concernant Ronaldinho, on sait que c'est toujours dans ce genre de rencontres qu'il endosse ce rôle de leader en décidant ainsi les rencontres. Tel est aussi le cas d'Eto'o ou Messi qui peuvent à eux seuls renverser la rencontre... c'est pour cela que ce soir, tous les regards seront tournés vers eux.

6) Le public a un rôle à jouer

Comme toujours, le public doit jouer un rôle important. Cette fois en plus, son aide est encore plus nécessaire, tellement l'enjeu et la qualité de l'adversaire sont grands. Les joueurs de Chelsea doivent sentir le poids du soutient du public blaugrana.

7) L'arbitrage est un facteur externe

La qualité de l'arbitrage n'est pas entre les mains des joueurs, ni des entraîneurs, c'est la raison pour laquelle le Barça doit se concentrer en son jeu et oublier toute forme de protestations pendant la rencontre. Habituellement, ce genre de comportement ne sert que pour déconcentrer l'équipe.

Comment jouera Chelsea?

Une des clés de la rencontre, réside dans savoir quelle sera la manière d'envisager la rencontre par les joueurs de Chelsea. A priori, il s'agit d'une équipe qui est construite pour jouer en contre. Ils parient pour un football direct et jouent enfermés en défense. Néanmoins, contrairement à l'année dernière, le scénario est différent et Chelsea est obligé de venir chercher la victoire. Il y a fort à parier que pour cela, ils ne changeront pas la manière de jouer et ils attendront de voir comment évolue la rencontre.

9) Il faut penser à la qualification

Ce que cherche le Barça c'est la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions et il doit y arriver, en faisant ce qui s'avèrera le plus nécessaire à tout instant. Il est possible de se qualifier avec un 0-0 et même en perdant 0-1, raison pour laquelle il ne conviendra pas de chercher les difficultés là où elles n'y sont pas. Le Barça n'a même pas besoin de la victoire et encore moins, d'infliger une goleada à Chelsea.

10) Ne pas perdre la tête en cherchant le but

Les joueurs du Barça doivent être conscients qu'il ne faudra pas faire preuve de précipitation s'ils encaissent un but. Il faudra que nos joueurs soient bien conscients de l'avantage dont ils disposent et savoir envisager la rencontre sous le meilleur des angles.

SPORT
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Un plan anti-Messi



Sur la BBC, José Mourinho a confié avoir mis au point un plan pour éviter que Messi, l'attaquant de Barcelone, ne réalise le même type de performance qu'au match aller.

«Nous devons lui imposer un double marquage. Avec 10 joueurs à l'aller cela n'avait pas été possible et Messi avait eu trop d'espaces. Il dribble très bien et s'il remporte ses un contre un, il faut toujours qu'il y ait un autre homme derrière pour couvrir le danger.» Après la polémique qui l'a opposé au joueur argentin de Barcelone, qu'il avait accusé de faire du théâtre, José Mourinho a mis un peu d'eau dans son vin en reconnaissant néanmoins les qualités de footballeur de Messi, contre qui il prévoit carrément d'user deux défenseurs. Un bel hommage implicite de la part de l'entraîneur des Blues.

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6 mars - Actualité - Ligue des Champions - FC Barcelone
Les clés de la victoire pour Barcelone face à Chelsea



Deco rappelle à Chelsea l'obligation qu'ils ont de gagner lors de la confrontation de mardi au Camp Nou, après la défaite concédée à Londres, dans le cadre des huitièmes de finale retour de la Ligue des Champions.

Même si l’équipe anglaise se caractérise par le fait de s’aventurer peu en attaque, le joueur barcelonais insiste sur le fait que les choses seront différentes cette fois « parce qu’ils ont besoin d’au moins 2 buts pour passer, de ce fait ils ne peuvent demeurer sur une attitude défensive toute la rencontre ».« Chelsea devra changer quelque chose, il ne peut en être autrement, ils vont devoir attaquer. »

Deco a connu José Mourinho, l’actuel entraîneur de Chelsea, à Porto, et il a été questionné à propos de l’éventuel plan tactique que pourrait mettre en place le technicien portugais, et même si sa réponse fut simplement de rappeler que leurs chemins s’étaient séparés depuis l’épopée de Porto et que, en conséquence, il ignorait comment il préparait désormais les matchs, il a eu tout de même ce commentaire « Je suppose qu’il n’a pas changé grand-chose,mais aujourd’hui il dispose de joueurs différents et d’une autre équipe », ajoute le milieu de terrain, qui assure que l’attitude de Mourinho, critiquée en Angleterre et motif de polémique aussi dans ses affrontements avec le Barça, c’est la même qui le caractérisait déjà quand il l’a rencontré « bien qu’aujourd’hui tout ce qu’il fait a beaucoup plus de répercussion ».

Le foot ce n’est pas du cinéma

Le natif de São Bernardo do Campo au Brésil rappelle aussi à son ex-entraîneur que « le football ce n’est pas du cinéma », après que ce dernier ait accusé Leo Messi d’avoir exagérer sur le coup donné par Asier del Horno et précipita son expulsion.

Concernant la menace que représente l’adversaire sur les coups de pied arrêté et après avoir encaissé 2 buts dans ces circonstances ce samedi contre le Deportivo La Corogne, Deco précise que c’est le problème, dans tous les cas, « de toute l’équipe et pas uniquement de la défense ».« Peut être qu’il faut apprendre de ces erreurs pour ne pas les répéter contre Chelsea » concède le milieu blaugrana.

La Liga n’est pas encore gagnée

Au sujet de la Liga, Deco souligne que la compétition n’est pas terminée du simple fait que le Barça en soit le leader incontestable, même s’il avoue que « deux ou trois matchs de plus et les choses pourront être plus faciles car il y a notamment un Valence -Real Madrid qui se profile ».

Le brésilien, qui joue désormais pour la sélection portugaise grâce à sa double nationalité, regrette l’absence pour le prochain mondial de Jorge Andrade, qui s’est rompu un tendon rotulien lors du match contre le Barça. Deco a rendu visite a Andrade dans la clinique barcelonaise où ce dernier a été hospitalisé.




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mars - Actualité - Ligue des Champions - FC Barcelone
Barcelone: les erreur à ne pas commettre face à Chelsea



Les joueurs blaugrana sont avertis que le match de Chelsea, en cas de fébrilité défensive, ne pardonnera pas.

Le 22 février dernier, le Barça s’était déplacé à Londres prévenu d’avance. L’équipe n’avait pas oublié la leçon reçue la saison dernière dans le même théâtre, Stamford Bridge. Mais le souvenir ne devait pas être suffisamment net, le Zaragoza de Victor Muñoz s’était chargé de raviver le cauchemar qui coûta la coupe au Barça. Peu de temps après, l’Atlético venait au Camp Nou et douchait froidement à nouveau l’équipe. Erreurs de coordination, but contre son camp et un Fernando Torres des grands soirs.

Après avoir obtenu une victoire 2-1 sur le fief de Chelsea, le Barça attend maintenant l’équipe de Mourinho de pied ferme, mais gare. Samedi, le Deportivo a montré que la principale lacune de Barcelone en défense ce sont les phases de jeu sur coup de pied arrêté.

Si face à Zaragoza et l’Atlético, les joueurs de Rijkaard ne sont pas parvenus à éviter les buts contre leur propre camp, et si face à Chelsea l’an passé ils ont souffert des pertes de balle au milieu de terrain, samedi avec le déplacement à La Corogne, l’équipe a montré beaucoup d’efficacité devant mais aussi de vulnérabilité et fragilité en défense sur nombre important de phases de jeu. Des similarités avec un autre match, contre le Betis Séville, dont le résultat final (victoire 5-1 du Barça) ne reflétait nullement la facilité avec laquelle les joueurs du Betis sont parvenus à s’approcher des buts de Victor Valdés, particulièrement inspiré ce soir là.

« Le Depor a donné un bon avertissement à l’équipe » disait Rijkaard conscient du fait que, en cas de doute, Chelsea ne pardonnera pas.

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Rijkaard : "J’espère que notre public applaudira Mourinho"
mardi 7 mars 2006


Frank Rijkaard a demandé aux fans du Barça de recevoir José Mourinho avec des applaudissements afin de montrer au monde le fair-play du club blaugrana. Il veut par cela démontrer que le football, ce n’est pas l’agression verbale des "pseudo" supporters de Saragosse envers Samuel Eto’o. Le hollandais veut éviter toutes insultes dans le stade.

"Il y a peu de temps, nous avons vu qu’un joueur de Barcelone s’est senti insulté et a envoyé un message. Nous avons tous parlé du sujet et j’ai dis que j’étais contre tout type d’insulte. Il faut montrer du respect et j’espère que notre public sera un exemple en applaudissant Mourinho dès son arrivée.”

"Certains de nos joueurs ont été insultés, et nous les avons soutenu. Nous avons maintenant une occasion en or de montrer un exemple de sportivité au monde entier.

"Sportivement parlant, nous avons un avantage (victoire à l’aller 1-2 à Stamford Bridge) mais chaque match détient sa vérité et nous devons nous préparer au mieux pour faire une grande partie" précise le tacticien batave.

Pour sa part,

José Mourinho a décrété le plan anti-Messi

La perle argentine devrait donc avoir à faire à deux « gardes du corps » pendant tout le match. Tel le basketteur Shaquille O’Neal, Messi va goutter à l’art de la prise à deux.

Chelsea devra cependant se livrer afin de rattraper les buts encaissés il y a deux semaine à Londres. Le match s’annonce donc ouvert et spectaculaire. Showtime !

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Ronald Koeman : "Je vais jouer contre mes amis et je veux m'amuser"
Article du 11-03-2006


C'est peut-être seulement un hasard mais, sur le chemin de Paris, le Barça a croisé une figure et une équipe qui remémorent la Coupe d'Europe de 1992. Le Benfica a été le dernier rival avant la finale de Wembley (2-1), et Ronald Koeman n'a pas besoin de rappeler ce que personne n'a oublié, ce but à la 111ème minute en prolongations, devant la Sampdoria.

Aujourd'hui, le destin a réuni à nouveau les trois protagonistes. Mais le héros de Wembley sera sur l'autre banc, bien qu'au fond le Barça et lui seront toujours l'un à côté de l'autre.
Au fond, les deux sont autant enchantés de se retrouver. Après avoir éliminé Liverpool, quand Anfield Road entonait le 'You'll never walk alone'
--"C'était impressionnant, ils étaient éliminés de la Champion's mais ils n'arrêtaient pas de chanter"--
Koeman avait déjà le désir naissant d'affronter le Barça. "Je ne voulais pas trop le dire à haute voix parce que sinon, cela ne se réaliserait pas". Et oui, cela s'est réalisé.

C'était le tirage au sort que vous désiriez ?

Oui, je l'espérais et je suis content. Pour moi c'est un plaisir de jouer contre le Barça. Ce sera aussi spécial pour Toni (Bruins Slot, son assistant), pour Simao, pour Geovanni. C'est un prix pour tous.

Mais vous savez que ce ne sera pas facile.

Oui, c'est clair. À ce niveau de compétition, rien n'est facile et je crois que le Barça est le grand favori pour gagner la Champions. Mais par exemple, je préférais prendre le Barça qu'une équipe italienne, pour une question de style. De plus, les grandes équipes nous réussissent mieux. Dans la Liga portugaise, nous sommes capables de battre clairement Porto et buttons après contre une équipe plus modeste.

Vous venez avec des options ?

C'est très difficile. Mais en deux matchs, il peut se passer n'importe quoi. Il semblait normal que Liverpool nous élimine... nous avons déja fait beaucoup plus que beaucoup ne l'espéraient. Dans les poules, nous avons sorti Manchester, nous avons battu sur deux matchs le champion d'Europe sortant et maintenant c'est le Barça. On ne peut pas demander plus.

Est ce un inconvénient que le retour se joue au Camp Nou.


Je ne crois pas que ce soit un facteur très déterminant. Nous jouons plus ou moins aussi bien à la maison que dehors. La philosophie doit être la même que contre Liverpool. Essayer d'obtenir un bon résultat à l'aller, qu'ils ne nous mettent aucun but, et être préparé pour le match retour, en sachant qu'il va être très compliqué. Mais il peut toujours y avoir une option. Le Barça n'a pas de points faibles, mais il y en a quelques-uns qui ne sont pas aussi bons que d'autres.

Vous retournez au Camp Nou. Est-ce que vous vous imaginez la nuit que vous esperez ?

Je ne sais pas si le Camp Nou me traitera comme Mourinho (sourires). C'est une plaisanterie. Je sais que je reviens à ma maison. J'ai toujours adoré les matchs spéciaux et celui-ci en sera un. Cela fait longtemps que j'avait le désir de retrouver le Barça. Je ne ressens pas que je vais jouer contre un ennemi. Je vais jouer contre mes amis et je veux m'amuser. Mais je veux aussi gagner. Et s'ils nous éliminent à la fin, pourvu qu'ils soient champions.

Sur l'autre banc, sur lequel vous auriez pu vous assoir, il y aura Rijkaard.

Je ne regarde pas en arrière et je ne pense pas à ce qui aurait pu être. Je ne pense pas non plus à l'avenir. Je connais Frank depuis longtemps, nous avons joué ensemble et j'ai partagé de grands moments avec lui. Par-dessus tout, c'est une grande personne, et en tant qu'entraîneur, il fait son boulot.

Txiki sera là aussi.

Bon, il sera dans les présidentielles(sourires). Il m'a déja appelé dès la fin du tirage au sort. Nous parlons souvent, continuons à être de bons amis et rions beaucoup. Il fait un grand travail parce que, avec Frank, ils ont créé une grande équipe. Le Barça est redevenu le club qu'ils méritent : C'est l'équipe la plus admirée d'Europe.

Source : El periodico




Vocation européenne

-Le Benfica de Koeman a joué ses meilleurs matchs de la saison en Ligue des Champions
-Simao est la star d'une équipe qui base le succès sur la solidité défensive



Ils disent à Lisbonne que ce Benfica de Ronald Koeman est construit pour les grandes occasions, qu'il est ennuyé en Liga portugaise, en luttant chaque semaine avec des équipes aussi modestes que le Naval ou le Paços Ferreira, et qu'il offre seulement le meilleur de lui même quand il joue en Champion's. Cela suffit pour comprendre la métamorphose dont souffre une équipe qui en une semaine est capable de faire un nul sur son terrain contre le modeste Belenenses (0-0) et de signer un exploit contre le Manchester United (2-1), comme ce qui s'est passé au mois de décembre sur le dernier match de poule qui a permis aux Portuguais de rejoindre les huitièmes de finale de la Champions.
Mais c'est que le Benfica a l'empreinte indéniable de son entraîneur : Ronald Koeman. Un joueur qui ne se cachait jamais aux moments décisifs. Il est certain qu'il ne s'agit pas d'une superéquipe, mais il sait aussi que son succès naît de son sérieux en défense. En Europe il a seulement mis 5 buts en 8 parties. Une hérédité que Koeman a recueillie de la saison passée, quand Giovanni Trapattoni a mené le Benfica à un titre de Liga qui manquait depuis la saison 1993-94.
Les 'Aigles' recommencent à briller. Et ils le font après un début de saison plein de doutes. Le match nul contre l'Académica (0-0) et les échecs contre le Gil Vicente (0-2) et Sporting (2-1) ont failli faire perdre le poste à Koeman. Mais le président du club, Luiz Felipe Vieira, a eu de la patience et le Hollandais a eu le temps de construire une équipe dans laquelle cette saison sont arrivés deux joueurs de la qualité de Miccoli (Fiorentina) et Robert (Portmouth), prétés.
Le résultat n'a pas tardé à se voir reflété sur le terrain. Le Benfica a gagné pour première fois en 11 ans sur le terrain du FC Porto (0-2) et Koeman a trouvé dans le 4-3-3 le système de jeu le plus approprié, après avoir écarté le 3-4-3 et le 4-4-2. L'éliminatoire de huitièmes de finale contre Liverpool l'a démontré. Le Benfica est maintenant troisième dans la Liga portugaise, à cinq points de Porto et à seulement trois du Sporting. Nuno Gomes, avec 14 buts, est le meilleur buteur de l'équipe et Simao, auteur d'un golazo à Anfield Road, est sa star.

présent et passé culé

Bien que le Benfica ait un attrait supplémentaire pour l'ancien membre du Barça, il y en a aussi et surtout pour les plus vieux, le poids de l'histoire. Ceux qui n'ont pas oublié la maudite finale des poteaux, disputée à Berne, dans laquelle le Barça a perdu la Coupe d'Europe de 1961 contre le Benfica de Eusebio, sont encore nombreux. Les deux équipes ont beaucoup changé dès lors. Le budget azulgrana est maintenant 10 fois plus grand que celui du Benfica, mais l'histoire du Barça reste présente au stade De la Luz, puisque dans ses travées il compte trois ex-azulgrana --Koeman, Simao et Geovanni-- qui symbolisent, respectivement, le succès de la dream team, le déclin de Josep Lluís Núñez et l'ombre des années noires de Joan Gaspart.

El periodico
Traduction: http://www.fcbarcelonaclan.com/