CAN 2OO6: Coupe d'Afrique des Nations

Foot - CAN2006 - Togo : Le malaise Adebayor

L'attaquant vedette du Togo Emmanuel Adebayor, qui n'était pas titulaire au coup d'envoi contre la RD Congo (0-2) samedi au Caire au 2e jour de la Coupe d'Afrique des nations, a refusé de débuter la rencontre, selon le sélectionneur Stephen Keshi.

Le nouveau joueur d'Arsenal, dont la non titularisation avait d'abord été expliquée par des problèmes gastriques, était finalement entré en jeu juste avant l'heure de jeu (59e) à la place d'Olufade. «Ce matin, j'ai dit à Adebayor qu'il ne jouerait pas parce qu'il n'avait pas joué depuis longtemps et qu'il a passé la semaine de préparation à préparer son contrat avec Arsenal» qui vient d'acheter le joueur à Monaco (L1), a expliqué le Nigérian Keshi. «Juste avant le match, je lui ai dit que je l'alignais finalement dans l'équipe titulaire, et là il m'a dit qu'il ne voulait pas jouer, c'est lui qui a décidé», a poursuivi Keshi au sujet de son attaquant.

De son côté Adebayor, qui ne s'est pas exprimé juste après le match, a néanmoins déclaré un peu plus tard sur RTL qu'il ne voulait pas rester en Egypte mais retourner au plus vite à Londres, signe que le malentendu est grand entre l'attaquant et le sélectionneur. «Pour moi, la CAN est finie», a-t-il dit. (AFP)

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Aie c'est dommage pour lui et pour le Togo
La preuve sans lui ils n'ont rien fait !

Tunisie-Zambie 4/1 avec un triple de Santos

Foot - CAN : Le Maroc épinglé par la presse

La presse marocaine a qualifié dimanche de «grande déception» et de «catastrophique» l'élimination du Maroc dès le 1e tour, les Lions de l'Atlas quittant l'Egypte par la «petite porte».

Sous le titre: «Grosse déception», le journal Le Matin a estimé que ce «résultat catastrophique a plongé l'ensemble des sportifs marocains dans une grande déception». Il est «consécutif à la gestion calamiteuse de l'équipe nationale après son élimination en Coupe du monde 2006». «Le onze national n'aura récolté que deux points, pis il n'aura inscrit aucun but en 270 minutes de jeu», a noté ce quotidien selon lequel les hommes de l'entraîneur Mohamed Fakhir - recruté à la hâte quinze jours avant la compétition après le départ du Français Philippe Troussier - «ont manqué de fraîcheur physique et d'homogénéité».

Le journal Assahra, sous le titre «élimination précoce des Lions dans leur plus mauvaise participation dans une Coupe d'Afrique des nations» a demandé au nom du «public marocain» à la Fédération marocaine de «rendre les comptes» après cette élimination. L'agence marocaine de presse Map a souligné de son côté que l'équipe du Maroc a été l'ombre d'elle-même samedi contre la Libye pour son dernier match du 1e tour (0-0). «Elle a livré l'un des plus mauvais match de son histoire, avec des joueurs qui arpentaient la pelouse sans coeur, sans concentration ni imagination. Ils ont même frôlé la défaite», selon la Map.
L'entraîneur-adjoint du Maroc, Jaouad Milani, a reconnu que contre la Libye son équipe avait joué «son plus mauvais match de cette Coupe d'Afrique». «Le facteur psychologique y était pour quelque chose, surtout que les joueurs n'avaient plus leur destin en main. Il ne faut pas oublier, non plus, la préparation tardive et la blessure de certains joueurs», a estimé Milani.
(AFP)

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Foot - CAN : Aruna Dindane de retour en sélection

Aruna Dindane, qui avait dû retourner en France en raison d'un deuil familial avant le premier match de le Côte d'Ivoire à la CAN a rejoint ses coéquipiers mercredi en Egypte.

«Je ne vais pas revenir là-dessus. Il n'y a pas grand chose à dire», a commenté le joueur, qui s'est présenté en conférence de presse moins d'une heure après son arrivée à l'hôtel où résident les Ivoiriens. «Le plus important, c'est d'avoir rejoint le groupe, et je suis très content. Jouer, pas jouer, être prêt ou pas, c'est secondaire. Ce n'est pas moi qui vais décider», a-t-il ajouté. «On verra s'il peut jouer ou pas. Le préparateur physique doit le voir», avait expliqué un peu plus tôt le sélectionneur des Eléphants Henri Michel, qui n'avait toujours pas croisé le joueur à ce moment-là. La Côte d'Ivoire doit affronter le Cameroun en quarts de finale samedi au Caire.

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Foot - CAN : Claude Le Roy va quitter la RD Congo

Le sélectionneur de la République Démocratique du Congo, le Français Claude Le Roy, a annoncé vendredi au Caire qu'il allait quitter les Simbas après leur élimination face à l'Egypte (4-1) en quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations.

«Je pense que l'aventure va probablement s'arrêter là», a déclaré Claude Le Roy après la rencontre, qui avait, à de nombreuses reprises, évoqué, sans jamais confirmé, son futur départ. «Un grand merci à mes joueurs qui m'ont apporté beaucoup de bonheur en deux ans. C'est la fin d'une très très belle aventure», a-t-il ajouté. Claude Le Roy avait pris en charge la sélection de la RD Congo en juin 2004.

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J'éspère que la fédé marocaine penseront à lui parce qu'on a besoin de coachs comme lui et non pas de tyrans comme zaki ou d'amateurs comme fakhir

Cote d'Ivoire bat Cameroun en 1/4
0-0 : match
1-1 : prolongation
12-11 : penaltys (avec le dernier penalty raté par ETO'O)

Un match HISTORIQUE franchement
ca m'a rappelé un séance de tab entre le raja et le wydad en finale de la coupe il y a 3 ans (tu t'en rapppelle koko )

Foot - CAN : La presse tunisienne mélancolique

La presse tunisienne a exprimé sa désillusion et sa mélancolie, dimanche, après l'élimination de la Tunisie en quart de finale contre le Nigeria, tournant toutefois déjà les yeux vers le Mondial de l'été prochain en Allemagne.

«Cruelle sentence», «Que de regrets», «Le carré d'as était à portée de main», «Quand la chance nous tourne le dos», ont titré les journaux tunisiens après la défaite des Aigles de Carthage face aux Super Eagles du Nigeria, à l'issue d'une séance de tirs au but (5-6, 1-1 au terme du temps réglementaire). Comme Le Renouveau, tous les journaux ont souligné, que «la chance» qui avait souri à la Tunisie en 2004 «a favorisé le Nigeria dans une épreuve de tirs aux buts cruelle jusqu'au bout pour nous avoir aussi tourné le dos».

En 2004, la Tunisie avait éliminé le Nigeria à l'issue... des tirs aux buts. La Presse a d'autant déploré cette «amère désillusion» qu'elle a souligné que le match de samedi a été «sans doute la meilleure sortie du onze tunisien». Par delà les regrets, Le Quotidien a estimé que les Nigérians méritaient cette victoire car ils «ont été fidèles à leur système de jeu en mouvement et d'accélérations rapides pour prendre en défaut la défense adverse». «Relever la tête», a aussi titré ce journal évoquant le Mondial-2006 qui débute en juin en Allemagne et auquel la Tunisie, championne d'Afrique sortante, est qualifiée, comme en 1998 et 2002.
(AFP)

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10/02/2006
Foot - CAN : La CAN maintenue tous les deux ans

La Confédération africaine (CAF) a réaffirmé vendredi à l'issue d'un comité exécutif tenu au Caire, que la Coupe d'Afrique des nations, dont la périodicité et la date ont été souvent critiquées, continuera à se jouer «tous les deux ans».

«Le président Issa Hayatou, les membres du Comité exécutif, les associations nationales et l'ensemble de la grande famille du football africain (...) soutiendront toujours l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations tous les deux ans», indique un communiqué de la CAF. «Cette périodicité (...) tient compte de l'organisation des autres compétitions internationales similaires déjà programmées, des conditions climatiques exceptionnelles du continent africain», ajoute la CAF.

«La période régulièrement retenue en janvier et février, loin de la saison des pluies, pour la tenue de la CAN, correspond à la saison idéale commune pour la pratique du football sur l'ensemble du continent africain», précise la CAF. Cette année, la CAN se déroule cinq mois avant la Coupe du monde qui débute le 9 juin en Allemagne. Henri Michel, le sélectionneur de la Côte d'Ivoire, qualifiée pour le mondial, et qui doit disputer la finale de la CAN vendredi soir face à l'Egypte, avait à de nombreuses reprises estimé que la compétition était «mal placée». La CAN-2008 doit se dérouler au Ghana.
(AFP)

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L'Egypte a remporté la Coupe d'Afrique des Nations 2006 en battant la Côte d'Ivoire au terme de la séance des tirs au but (0-0, 4 tab à 2). Au Stade International du Caire, les Pharaons ont décroché leur cinquième titre continental. Un record. Les Ivoiriens peuvent avoir des regrets.

EGYPTE - CÔTE D'IVOIRE : 0-0 (4 tab à 2)

De ces pyramides, cinq victoires en Coupe d'Afrique des Nations vous contemplent. L'Egypte a réussi le tour de force de remporter le cinquième trophée continental de son histoire, vendredi face à la Côte d'Ivoire (0-0, 4 tab à 2). Entrés dans la compétition sur la pointe des pieds, les Pharaons d'Hassan Shehata se sont hissés au rang de leurs prédécesseurs, titrés en 1957, 1959, 1986 et 1998. Hôte de la compétition, l'Egypte a profité à plein de ce facteur. Mais, face aux Eléphants comme depuis le premier jour, les choses ne furent jamais simples. Elles rendent la victoire encore plus précieuse et belle.

La Côte d'Ivoire, elle, devra se contenter d'un accessit. Dans un mauvais jour, à l'image de Didier Drogba (auteur du premier tir au but manqué), les Eléphants ne repartiront pas au pays avec le trophée. Mais s'avancent vers le Mondial 2006 avec des possibilités, quelques certitudes et sans doute une pointe de déception, qu'il faudra balayer au plus vite. La CAN a paru prendre la direction d'Abidjan durant une bonne partie du match. Et pourtant. L'Egypte et le Stade International du Caire ont eu le dernier mot.

Des Eléphants nerveux

Si bruyant avant la partie, le Stade International baisse de ton à mesure que la pression envahit la pelouse. Les Egyptiens, sans Mido, se montrent néanmoins maîtres du cuir dès l'entame. Sans mettre une pression folle sur le onze ivoirien, les quadruples vainqueurs de la compétition imposent leur rythme à des Eléphants un brin nerveux. Le premier avertissement - sans frais - prend la forme d'une reprise de Zaki qui file devant le but de Tizié (6e). Pas plus dangereux, le coup franc d'El Sakka qui contourne le mur et le but des vainqueurs de la CAN 1992 (13e).

Esseulés, Arouna Koné et Didier Drogba peinent à recevoir des ballons exploitables. Il faut d'ailleurs que le capitaine de la sélection à la tunique orange élève le ton pour que Didier Zokora et ses compères du milieu de terrain montent d'un cran. La différence se fait sentir au coeur de la première période. Et, juste à l'orée de la mi-temps, Kolo Touré reprend un corner du gauche. Son ballon passe à ras du but d'El Hadary (39e). Celui d'Akalé, sur une frappe du gauche lointaine, est accueilli par les gants du portier (45+1).

Drogba rate l'immanquable

Malgré ces deux occasions, l'Egypte, privée de Gomaa depuis la 22e minute de jeu, est globalement dominatrice. Grâce à Abdel Wahab et Barakat qui prennent constamment leur couloir respectif, les Pharaons présentent une menace régulière sur le but de Tizié. Et c'est Abo Treka, d'une tête aux six mètres, qui est à deux doigts d'ouvrir le score (52e). Mais, à mesure que le temps passe, les Eléphants prennent le pas physiquement sur les Pharaons.

Et c'est grâce à la seule maladresse de Didier Drogba, servi dans les six mètres par Arouna Koné et auteur d'une étonnante frappe au-dessus (77e), que les Egyptiens doivent leur salut. Heureux sur l'action, les locaux le sont moins quelques minutes plus tard. Et pour cause, Zaki marque mais voit son but refusé à la suite d'une position de hors-jeu et/ou d'une faute de Shawki, resté au sol et empêchant Tizié de se relever (84e). Qu'importe, les deux formations sont invitées à en découdre durant une demi-heure supplémentaire.

Le penalty de la discorde

Fatiguées, les deux équipes baissent de rythme durant la prolongation. Mais l'Egypte a l'occasion de décrocher la timbale à la suite d'une faute sifflée sur Barakat. Un pied haut de Kouassi fort sévère et jugé comme tel, évidemment, par des Ivoiriens révoltés. Jean-Jacques Tizié garde son calme. A raison. Le portier part du bon côté et voit la tentative de Ahmed Hassan repoussée par le montant (98e). Les Ivoiriens soufflent. Les Egyptiens souffrent.

Fatigués, les Pharaons commencent à prendre leur temps pour remonter le ballon et n'attendent plus que les tirs au but. Une séance qui a souri aux Ivoiriens face au Cameroun. Et qui cette fois va leur tourner le dos. Didier Drogba s'en rend rapidement compte. Héros des quarts de finale, l'Ivoirien manque sa tentative. Bakari Koné l'imite. Les Egyptiens commencent à y croire puisqu'au moment où Abo Treika s'avance, seul Abdel Halim s'est loupé. Cinquième tireur, Abo Treika s'élance, frappe et envoie les Pharaons au paradis.

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Foot - CAN : Quand Mido vient réconforter Drogba

L'Egypte a remporté chez elle, vendredi dans son stade du Caire, sa cinquième Coupe d'Afrique des nations face à la Côte d'Ivoire aux tirs au but (4 tab à 2). Plusieurs minutes après la fin du match, alors que Didier Drogba, abattu, errait sur la pelouse, ressassant sans doute son penalty manqué, Mido, une fois entré sur le terrain, n'a pas hésité. Il est allé réconforter son ancien coéquipier marseillais, avec qui il entretient toujours de très bonnes relations. Les deux hommes se sont enlacés de longues secondes, et Mido, la main sur l'oreille de l'Ivoirien, lui a parlé, tentant de le consoler, tout en poussant la nuée de photographes qui s'étaient agglutinés autour d'eux. L'Egyptien a ensuite accompagné pendant quelques mètres Drogba qui rejoignait les vestiaires ivoiriens.

Une fois la déception mise de côté, Jean-Jacques Tizié, le gardien de la Côte d'Ivoire a déclaré ne vouloir retenir que le beau parcours des Eléphants dans cette compétition. «On a produit un beau football. C'était quand même une belle finale. On a tout donné, ça fait mal, mais on n'a pas à rougir. La prochaine fois, peut-être... On est sur la bonne voie, cette équipe n'a que deux ans de vie.»

Même son de cloche pour son compère, Didier Zokora, qui pense déjà à l'avenir. «C'est difficile à digérer. C'est dommage. Il faut oublier la CAN et passer à la Coupe du Monde, travailler d'arrache-pied. On a gagné en maturité et on a réussi à former un groupe. Penalties ou pas, on a quand même perdu. On est tous déçus, mais c'est tout de même un bilan positif. On est mondialiste et il fallait marquer notre territoire. On est quand même arrivé en finale.»

L'Ivoirien Bonaventure Kalou se veut plus fataliste. «Oui, je suis déçu. L'arbitrage ? C'est le football africain, c'est comme ça...»

Le sélectionneur de l'Egypte, Hassan Chehata veut, pour sa part, partager cette victoire et ce titre avec le public après être passé par de fortes émotions. «J'ai perdu espoir pendant le match avec le but refusé (à Zaki) et le penalty raté (par Ahmed Hassan), mais on a fini par gagner aux tirs aux buts. On a eu de la chance. Si quelqu'un mérite ce titre, c'est le public qui nous a soutenu de manière exemplaire pendant tout le tournoi et surtout pendant la finale. C'était la quatrième fois que je rencontre la Côte d'Ivoire depuis que je suis sélectionneur (2 défaites en qualifications pour le Mondial 2006, et une victoire en poules de la CAN). On avait bien étudié leurs matches pendant le tournoi le staff technique et moi, mais aussi avec les joueurs. On avait notamment bien regardé leur match contre le Cameroun et on savait comment les jouer. C'est une très belle et forte équipe.»

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