Voilà un extrait sur le dopage de Juve,extrait de www.5legion.com
Footballeurs en périlLe football tue ! Ses soldats tombent les uns après les autres, toujours trop jeunes, souvent dans des conditions suspectes. Rendus publique fin 2002, les résultats de l'enquête épidémiologique effectuée sur un large échantillon de joueurs italiens, à la demande du juge « anti-dopage » Guariniello, sont alarmants. Sur 400 décès, 70 seraient suspects. Premier accusé : le dopage.
Tout commence par une déclaration fracassante de Zdenek Zeman, le 26 Juillet 1998. Pour l'entraîneur tchèque « il faut que le football sorte des pharmacies ». A l'époque à la tête de l'AS Rome, il s'étonne de la musculature volumineuse des cuisses de Del Piero et de Vialli, joueurs vedettes de la Juventus : « je pensais que certains résultats ne s'obtenaient qu'après des années de culturisme ». Le loup est dans la bergerie. Les pontes du Calcio organisent la battue contre celui qui a osé brisé la loi du silence. Au terme de la saison 1999, il devra s'exiler en Turquie pour pouvoir entraîner. Mais la machine judiciaire est enclenchée et ne s'arrêtera plus.
Opération foot propre La mort en 1995, du jeune espoir de la Juve, Andrea Fortunato, avait mis la puce à l'oreille au Juge Guariniello. Les propos de Zeman agiront comme un détonateur.
Dès Août 1998, le magistrat investit le centre d'entraînement de la « Vieille Dame » pour une perquisition. Au milieu d'une véritable caverne d'Ali Baba de produits illicites, des anti-dépresseurs et des médicaments contre les dysfonctionnement du système nerveux sont découverts. Ils modifieraient les propriétés psychophysiques des joueurs et amélioreraient leurs prestations. Le médecin et le directeur adjoint du club sont poursuivis pour fraude sportive. Ils sont soupçonnés d'avoir administrés entre 1994 et 1998 des médicaments dopants interdits. Zinedine Zidane, Didier Deschamps, Ronaldo, Gianluca Vialli, et Alessandro Del Piero entre autres, ont été auditionnés. Le procès est en cours.
Chevaux de courses Première hypothèse, ces joueurs se sont soumis aux exigences de rentabilité de leurs employeurs, jusqu'à jouer blessés, grâce au soutien d' anti-inflammatoires. Le syndrome de Gehrig est à ce sujet souvent mis en relation par le corps médical avec une activité physique intense. Les joueurs du Calcio, comme des autres grands championnats européens, machines à accumuler les matchs au delà du raisonnable peuvent donc être inquiets.
Mais comment expliquer alors que les cyclistes, habitués aux efforts longs et intenses, soient épargnés par ce syndrome ? Un dopage spécifique au football ? On peut faire confiance au juge Guariniello, Falcone du sport sale, pour creuser la question lors des suites de son enquête.
Quoiqu'il en soit, ces procédures judiciaires ne régleront pas la question du statut du footballeur et de son rapport au dopage. Vache à lait de son club, on le bichonne, jusqu'à le compromettre dans des pratiques dangereuses pour sa propre santé. Devant les promesses de gloire et d'argent, le jeune prodige n'a que rarement les armes pour refuser une piqûre, ou quelques pastilles avant un match. Dopé à l'insu de son plein gré, il est temps de s'inquiéter de son sort, avant que le décompte macabre, déjà sordide, ne s'emballe, le temps faisant son œuvre.
Thomas Goubin (www.lidealiste.com)
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Juventus : 281 types de médicaments en magasin Dans le cadre du procès contre le club italien, un expert cité par l'accusation a révélé que " 75 % des médicaments trouvés devaient être prescrits par ordonnances, ce qui était incompatible avec une structure non sanitaire ".
Un expert en pharmacologie a affirmé, lundi, lors du procès pour dopage contre la Juventus de Turin que les quantités de médicaments trouvés dans la pharmacie du club étaient celles " d'un hôpital petit ou moyen ". Lors de la 7e audience du procès au cours duquel l'administrateur délégué du club, Antonio Giraudo, et le médecin-chef, Riccardo Agricola, sont poursuivis pour " fraude sportive " et violation de la loi antidopage, l'expert a affirmé " que 281 types de médicaments avaient été trouvés dans la pharmacie du club ". " Une quantité incompatible avec une structure non sanitaire mais plutôt la quantité dont devrait être doté un hôpital petit ou moyen ", a assuré Gian Martino Benzi, expert cité par l'accusation. " La découverte d'une telle quantité de médicaments nous a surpris et étonnés. Ou bien les joueurs étaient toujours malades ou bien ils prenaient des médicaments qui allaient au-delà du champ thérapeutique ", a ajouté l'expert, professeur en pharmacologie à l'université de Pavie (nord). Il a précisé que " 75 % des médicaments trouvés devaient être prescrits par ordonnances, ce qui était incompatible avec une structure non sanitaire ". Selon l'acte d'accusation, les joueurs recevaient des médicaments sans justification médicale, mais pour améliorer leurs performances athlétiques.
Les deux dirigeants du club italien doivent répondre d'administration et de distribution de produits dangereux pour la santé des joueurs, dans la période située entre 1994 et septembre 1998. Cette distribution se faisait par le biais d'ordonnances de complaisance. Lors de la précédente audience, le 27 septembre dernier, le tribunal avait entendu, comme témoin, le docteur Jean-Marcel Ferret, médecin officiel de l'équipe de France. Celui-ci avait affirmé que la France avait, pour la première fois, entendu parler de créatine, entre 1995 et 1997, par le biais des joueurs évoluant dans le Calcio sous le maillot de la Juventus.
www.humanite.presse.fr
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Procès Juventus : 150 témoins appelésJeudi 24 janvier 2002
Le procureur Raffaele Guariniello, chargé de l'instruction pour fraude sportive dans une affaire de dopage d'Antonio Giraudo et Riccardo Agricola (respectivement administrateur délégué et médecin de la Juventus de Turin), souhaite faire défiler à la barre près de 150 témoins !
Les audiences devraient attirer les médias. Parmi les témoins on retrouve le nom de plusieurs stars du Calcio comme Zinedine Zidane (désormais au Real Madrid), Ronaldo, Christian Vieri, Roberto Baggio et Alex Del Piero.
Le procès débute le 31 janvier
www.sports.fr
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DOPAGE La Juventus digne d'un hôpital Un expert en pharmacologie a affirmé, lundi, lors du procès pour dopage contre la Juventus de Turin (1re div. italienne) que les quantités de médicaments trouvées dans la pharmacie du club de football étaient celles « d'un hôpital petit ou moyen ». Lors de la 7e audience du procès au cours duquel l'administrateur délégué du club, Antonio Giraudo, et le médecin-chef Riccardo Agricola, sont poursuivis pour « fraude sportive » et violation de la loi antidopage, l'expert a affirmé « que 281 types de médicaments avaient été trouvés dans la pharmacie du club ». « Une quantité incompatible avec une structure non sanitaire mais plutôt la quantité dont devrait être doté un hôpital petit ou moyen », a assuré Gian Martino Benzi, expert cité par l'accusation. « Découvrir une telle quantité de médicaments nous a surpris et étonnés. Ou bien les joueurs étaient toujours malades ou bien ils prenaient des médicaments qui allaient au delà du champ thérapeutique », a ajouté l'expert, professeur en pharmacologie à l'université de Pavie (nord). Il a précisé que « 75 % des médicaments trouvés devaient être prescrits par ordonnances, ce qui était incompatible avec une structure non sanitaire ». Selon l'acte d'accusation, les joueurs recevaient des médicaments sans justification médicale, mais pour améliorer leurs performances athlétiques. Dans ce procès, les accusés sont l'administrateur délégué Antonio Giraudo, le responsable du staff médical Riccardo Agricola et un pharmacien turinois Giovanni Rossano, soupçonné de fournir la clinique où travaillait le docteur Agricola. Les deux dirigeants doivent répondre d'administration et de distribution de produits dangereux pour la santé des joueurs, dans la période située entre 1994 et septembre 1998. Cette distribution se faisait par le biais d'ordonnances de complaisance.
www.lepays.net
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Le Calcio minimise son dopage Deux responsables de la Juventus de Turin comparaissent depuis hier devant le tribunal de Turin pour répondre d'accusations de fraude sportive par dopage.
" Aucun joueur du club n'a jamais été dopé. " Pour Caissoti du Chiusano, le président de la Juventus de Turin : circulez, il n'y a rien à voir. Deux des responsables de son club ont beau comparaître, depuis hier, devant le tribunal de Turin pour répondre sur l'utilisation de produits dopants afin d'améliorer les performances des joueurs entre juillet 1994 et septembre 1998. Mais Antonio Giraudo, administrateur délégué du club, et Riccardo Agricola, chef du secteur médical, n'ont rien à se reprocher. " Nous allons pouvoir enfin nous défendre. L'accusation n'est d'ailleurs pas de dopage, mais de distribution de produits autorisés qui auraient pu avoir des effets dopants. Nous avons, entre autres, utilisés la créatine, qui peut avoir des effets bénéfiques, cela, nous ne l'avons jamais nié. Tout le monde en Italie prend de la créatine ", estime Vittorio Caissoti di Chiusano. Tout va bien dans le meilleur des championnats. Tous les intervenants du Calcio semblent en convenir. Les médecins des équipes ont même affirmé, il y a dix jours, que le dopage diminue dans le football italien. " Les choses ont changé, se persuadait alors le président de l'association des médecins transalpins, Enrico Castellaci. Nous avons dépassé la moitié de la saison et seuls Guardiola et Stam, deux étrangers, ont peut-être été infectés dans leurs pays d'origine. Si les choses se sont améliorées, c'est parce que beaucoup de joueurs font plus attention. "
Ce jugement est cependant quelque peu hâtif. Le foot italien a défrayé la chronique en 2001 avec plusieurs contrôles de joueurs positifs. Et pas de moindres : le Néerlandais Edgar Davids, en avril dernier, le Portugais Fernando Couto, puis l'Espagnol Guardiola et le Néerlandais Stam, tous " non négatifs " à la nandrolone. Et la liste impressionnante des témoins cités au procès des deux responsables de la Juve plaide, elle aussi, pour des pratiques ambiguës généralisées dans le Calcio : Zinedine Zidane, Ronaldo, Didier Deschamps, Gianluca Vialli, Christian Vieri, Alessandro del Piero... Cent cinquante joueurs et dirigeants ont été convoqués par Raffaele Guariniello pour faire la lumière sur des méthodes médicales peut-être hors jeu. Ce procureur de Turin a mené l'enquête durant trois ans pour finalement aboutir à des poursuites contre les deux responsables de la Juve pour fraude sportive, fausses ordonnances, recel et administration de médicaments réservés à l'usage hospitalier, de médicament dopants interdits par le comité national olympique (CIO), de médicaments soumis à restriction sans déclaration préalable, pratique d'examens sanguins abusifs et, surtout, manquement au devoir de la surveillance de la santé des joueurs présentant des analyses hématologiques suspectes. Pour étayer ses accusations, Raffaele Guariniello s'appuie sur l'expertise de deux spécialistes. Celle-ci a révélé que les joueurs de la " Vieille Dame " auraient eu recours à des corticoïdes et à de la créatine dans des proportions injustifiées. Zinedine Zidane a lui-même reconnu dans une interview au Monde, début janvier, avoir pris " de la créatine à la Juventus. Mais ce n'est pas interdit, ce n'est pas un produit dopant ". Les dossiers médicaux de certains Bianconeri présentent d'ailleurs des taux de globules rouges dans le sang plus élevés que la limite fixée par le CIO, au-dessus de laquelle on peut soupçonner un recours au dopage.
Le procès qui s'est ouvert à Turin devrait faire la lumière sur les anciennes pratiques supposées de la Juventus. Mais déjà se profile d'autres suites à l'enquête du procureur Guariniello. Ce dernier a transmis au comité olympique italien les noms de plusieurs dizaines de joueurs ayant fait usage de produits pharmaceutiques interdits. " Le football doit sortir des pharmacies ", avait lancé publiquement Zdenek Zeman. L'appel de cet ancien entraîneur de la Roma, qui, en évoquant le premier en 1998 des pratiques suspectes dans le Calcio, avait déclenché l'enquête du procureur Guariniello, est en passe d'être entendu. Le football italien a l'occasion aujourd'hui de prendre un virage sain au cours de ce procès vu comme " la mère de toutes les batailles contre le dopage ".
Stéphane Guérard
www.humanite.presse.fr
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Edgar Davids positif à la nandrolone, selon 'La Gazzetta dello Sport'
MILAN (AP) -- Le Néerlandais Edgar Davids, l'une des vedettes de la Juventus de Turin, a été testé positif à la nandrolone un stéroïde interdit, a révélé dimanche 'La Gazzetta dello Sport'.
Le grand quotidien sportif italien indique que le milieu de terrain international de 27 ans a été testé ''non négatif'' lors d'un contrôle anti-dopage effectué le 4 mars dernier au terme de la rencontre entre la Juventus et l'Udinese.
Le Comité national italien devrait officiellement annoncer lundi ce qui serait le huitième cas de dopage en Série-A cette saison, indique 'La Gazzetta dello Sport'.
La Juventus n'a pu être jointe dimanche pour commenter l'information.
Si ce premier test positif est confirmé, Davids qui évolue depuis quatre ans dans le club turinois, sera soumis à une contre-expertise. Il risque deux ans de suspension.
Samedi, le Comité olympique italien avait confirmé que des traces de nandrolone ont été décelées dans les urines de Fernando Couto, le défenseur âgé de 31 ans de la Lazio Rome et capitaine de l'équipe du Portugal. Le joueur se dit innocent.
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Le dopage sévit dans le monde du ballon rond depuis quarante ans. En 1958, une enquête réalisé par l'Italien Ottani auprès des clubs professionnels italiens de football révèle que 27 % des joueurs de première division avaient utilisé des amphétamines, 62 % des analeptiques et 68 % des hormones et extraits hormonaux. 94 % des clubs étaient concernés. A l'heure actuelle, lors des coupes du monde et des championnats d'Europe, peu de cas ont été détectés. Certains footballeurs professionnels ont avoué être des consommateurs réguliers de tranquilisants. Depuis le printemps 1998, les juges italiens ont démantelé plusieurs réseaux de dopage (notamment à Bologne) qui alimentaient des clubs de première division (Turin, Parme...).
no comment.....